Lorsque nous habitions Saintes, les jours de marché, nous voyions régulièrement passer un monsieur en long manteau et chapeau melon, un panier au bras. Nous le prenions pour un Anglais. Un jour, nous avons fait la connaissance de Catherine, et découvert que le monsieur en question était son mari, et pas du tout anglais - Dieu l'en préserve, car il n'appréciait pas beaucoup les Grands-Bretons. Des années plus tard, il est par contre devenu Breton d'adoption. C'était un beau projet et nous sommes heureux qu'il ait pu profiter de cette nouvelle vie en terre celtique durant un an, même s'il a tiré sa révérence trop vite, trop tôt, si brutalement, nous laissant tous en état de sidération. Catherine, Esther, nous mesurons le chagrin qui est le vôtre, soyez assurées de notre profonde compassion et de notre amitié indéfectible. Il est toujours difficile de trouver les mots justes dans ces moments, mais sachez que nous sommes là, simplement. Marc, nos pensées t'accompagnent afin que tu chemines paisiblement vers la lumière, nous sommes heureux de t'avoir connu et ne t'oublierons pas. Nous vous embrassons tous trois tendrement, Claire et Alain