Jean-Claude, Jean-Claude DEPECKER, JCD, mon JC
Oui, c'est comme çà que j'aimais t'appeler mais surtout mon JC.
Comme nous tous, j'aurai tant voulu ne pas être ici aujourd'hui.
Que dire pour te décrire, si ce n'est que tu étais quelqu'un d'exceptionnel, oui exceptionnel.
La vie ne t'a pas épargné, parsemée d’innombrables embûches que tu arrivais toujours à surmonter. Un truc de fou comme dit Steph.
Tu n'avais jamais de répit mais tu gardais toujours le moral et tu restais combatif.
Combatif, dieu sait si tu l'as été durant ces mois, courageusement tu as affronté cette saloperie qui a fini par avoir raison de toi.
Tu te savais condamné et tu as bien sûr parfois perdu ton moral d'acier mais tu as gardé ta générosité et ton humour inoubliable.
Un être généreux, aimable et drôle tu étais . Un père aimant et remarquable tu étais, un compagnon attentionné et chérissant tu étais.
Certes, tu avais sûrement comme tout le monde tes petits défauts mais vite gommés par tellement de qualité.
Tu avais la tête sur les épaules mais tu prenais aussi parfois la vie à légère, tu étais dans le vrai, nous sommes bien peu de choses.
Je sais que tu n'aurais pas aimé ces mots car tu savais rester modeste.
C'est pour çà que je voudrai ici rendre un hommage mérité à Magalie même si elle aussi n'aimera pas çà par modestie. Elle est arrivée au bon moment lorsque tu te battais une première fois contre cette saloperie puis t'a accompagné admirablement jusqu'à ton dernier souffle en restant tout le temps à tes côtés. Toujours dévouée, elle a su rester forte sans te montrer le chagrin qui l'envahissait en te sachant condamné. Elle ne voulait pas y croire et nous non plus.
Je voulais aussi parler de nous, nos formidables moments en patrouilles, tant d'heures passées ensemble au bureau. J'aimais tant ta présence que je détestais les jours tu étais en repos ou en vacances alors que je travaillais. Je m'ennuyais en voyant ton bureau vide, ce vide immense que tu laisses aujourd'hui.
Jamais je n'oublierai ces moments de partage et de rire .
Oui tu m'as tellement fait rire, tu m'as tellement apporté, ta répartie, ton tac au tac, ta tenue grand public préférée « le caleçon », tranquille, pèpère, nature quoi, tout toi.
Je suis tellement triste de te savoir parti.
C'est pour cela que je vais bientôt m'arrêter là car comme tu le disais si bien, « j'en ai plein le cul »,
Plein le cul de savoir que tu n'es plus là.
Plein le cul de ne plus voir ton sourire et entendre tes blagues.
Plein le cul de savoir ta famille, tes enfants et Magalie remplis de chagrin.
On ne t'oubliera pas JC et tu resteras à jamais dans nos cœurs.
Avant de terminer, je pense à ta citation que je ne pourrais pas non plus oublier « même la meilleure ne vaut rien »
Repose en paix mon ami, tu le mérites tellement.
Je t'aime mon JC