Guy Laporte

Vous parler de mon Papa, que j’aime tant, ce serait aussi parler de 60 ans de ma vie, et de presque chacune des personnes présentes dans cette salle. Ce n’est pas l’objet. Par là même, j’ai eu la chance de côtoyer un grand Monsieur, un sacré bonhomme. Aussi, je préfère me souvenir de cette chance immense que de l’avoir connu, que d’avoir tant vécu et tant appris à ses côtés ; chance sans laquelle il ne me manquerai pas, il ne nous manquerait pas, à ce point aujourd’hui. Guy était un bon vivant, qui a pris soin d’éduquer le palais de plus d’un, comme de ses enfants, et petits enfants. Il aimait partager. Il aimait découvrir ; de nouveaux sports, de nouvelles sensations, de nouveaux horizons. Il avait une curiosité pour les autres qui ne s’est jamais démentie, jusque dans ces toutes dernières semaines. Dans les épreuves, qu’il traversait toujours avec beaucoup de courage et la force d’un champion, je ne l’ai jamais entendu se plaindre. Empreint d’une grande dignité, il s’attachait à agir d’une façon qui, à ses yeux, respectait ce qu’il était. Et ne lâchait rien. Papa m’a toujours étonné par la conscience qu’il avait, une conviction profonde, que - dans la vie - le champ des possibles est toujours plus vaste que ce à quoi nos pensées le restreignent, toujours un peu trop étroites. C’était un créatif, un entrepreneur. Avec un regard détaché, sans concession, associé à un remarquable esprit de synthèse, que le goût des autres rendait plus doux. L’amour que j’ai reçu de sa part est immense. Il me porte. Camping sauvage en Sardaigne, tous les quatre, et premières plongées en apnée pour la pêche aux nacres, avec peut-être les débuts de sa collection de coquillages. Papa était d’une grande générosité de cœur. Il exécrait la bassesse. Guy était un meneur d’homme. Lucide. Parfois autoritaire. Il m’a souvent dit qu’on ne dirigeait pas uniquement avec de bons sentiments. Pour autant, il s’attachait toujours à connaître les attentes de chacun et, à sa façon, souhaitait les respecter. Sa chaleur humaine assurait la cohésion. Il portait attention à tout être humain qui croisait son chemin, quelle que soit sa condition, son origine, son statut. Il tenait à sa propre dignité et appréciait celle des autres. Ce qu’il faisait de bien, de vraiment bien, il ne le revendiquait que rarement. C’était bien plus qu’un homme honnête ; un honnête homme. Papa était sujet aux doutes, même s’il ne le montrait pas. De ceux qui transforment leurs inquiétudes en prévoyance. De ceux qui réfléchissent longtemps avant toute décision, et plus encore vers la fin de sa vie. Peut-être un peu moins au début, je ne sais. Guy n’aurait pas été le même sans Monique, Maman. Pour l’adolescent que j’ai été, quand par exemple il s’agissait de rendre compte du travail effectué quant à ma future orientation scolaire, faire face à l’ordinateur quantique et fusionnel de leurs deux cerveaux conjugués, fut – je vous l’assure - un exercice qui forge le caractère. Enfant, Papa était souvent sur la route et revenait en fin de semaine. Adolescent, bien que très pris par ses obligations professionnelles, les vacances étaient le temps du bonheur. Jeune adulte, naturellement, j’ai suivi mes propres passions, vécu mes propres aventures. Le temps a passé. Jamais, l’absence ne fut une distance entre nous. Mais là, il est parti pour de bon. Pardonnez l’expression, mais ça me fait chier, vraiment très chier ! Alors, je préfère me souvenir de cette chance immense que de l’avoir connu. Avec la fierté d’être l’un de ses deux fils. Luc

Mon cher Guy, comment oublier ce que vous avez fait pour moi Monique et toi, quand, à 15 ans, vous m'avez accueillis tous les week-ends pendant près de trois ans? Les déjeunés, le dimanche chez ton papa, les matchs de rugby du tournoi des 5 nations, ces rigolades devant le "petit rapporteur"... Et tant d'autres moments qui m'ont permis d'oublier mon quotidien d'élève interne. La distance, les contraintes géographiques et le décès de la sœur ne m'ont, hélas pas permis de se voir aussi souvent que je l'aurai souhaité. Monique, Marc, Luc, mes pensées vous accompagnent. Je suis de tout cœur avec vous.

Cher Guy, Quelle tristesse de vous perdre déjà. Que de bons souvenirs avec vous... Vous allez nous manquer. Vous m'avez accueillie chez vous avec beaucoup de gentillesse. Je n'oublierai jamais les moments passés avec vous, à Paris ou la Fondelay, les discussions sur les voyages, les polars, les bons vins, votre humour, votre gentillesse et votre patience avec nos fils, vos sculptures... Toutes mes pensées affectueuses à Monique, Luc, Marc et vos petits enfants.

Salut Tonton, Si tu m’entends, sache que tu es irremplaçable et que je garde que de bons souvenirs, des matins où nous nous levions avant tout le monde avec mon frère pour te rejoindre dans ton atelier pour regarder tes fameux westerns. Quand on arrivait à la Fondelay, j’adorais que tu me fasses visiter ton jardin et que tu me montres tes arbres fruitiers. Tu as toujours été gentil et bienveillant avec moi, même quand j’ai cassé une vitre avec un caillou. Au revoir et repose en paix.

Salut Guy, J'espère que tu nous entends d'où tu es. J'aimerais te remercier pour les nombreuses vacances passées avec toi, et pour tous les bons moments, les fameuses côtes à l'os si délicieuses et les jeux dans le jardin avec la fleur qui nous arrosait Alister, Moïse et moi. Je pense à toi. Grosses bises. Léandre

Cet hommage n'est visible que par la famille

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C'est avec un grande tristesse que j'ai appris le décès de Guy.Grâce à lui j'ai pu faire partie d'une aventure extraordinaire, Pramex, où j'ai été basé à Londres. Guy était une bâtisseur et n'avait pas peur de prendre des risques. Il est dans mon coeur et a été une personne importante et structurante dans ma vie personnelle et professionnelle. Mes pensées vont vers Mme Laporte et ses enfants dans ce moment d'une grande tristesse. Marc est un ami très cher, et je sais l'importance de son papa. je pense à vous tous

Me reviennent en mémoire des souvenirs joyeux de notre séjour d'apprentis archéologues dans la maison de La Rochelle où nous avons été merveilleusement accueillis, où nous avons partagé des dîners mémorables et des soirées chaleureuses. Je garde ces moments dans mon cœur. Je vous embrasse très fort.