À ma grande sœur
Lorsque l'on a dix ans, onze ans, douze ans...
on admire les plus grands et en particulier la personne que l'on aime…
Tu étais celle-là CHRISTIANE
J'ai gardé de toi ton dynamisme, ta gaité, ta joie de vivre.
« Aux bals de noce » que l'on connaissait chez nous, lorsque tu avais
16, 17 ans, tu n'étais pas la dernière à attendre l'ouverture de la salle de danse.
Les amies qui t'ont connue à cette époque m'ont souvent parlé de toi avec beaucoup de sympathie.
L'art et l'adresse que tu exerçais en couture forçaient aussi mon admiration.
Puis est venu l'éloignement... La Bretagne que tu as dû quitter pour subsister en rejoignant Paris. Ton absence a laissé un grand vide.
Je te retrouvais avec bonheur aux vacances scolaires, tu appréciais respirer l'air iodé de ton enfance.
Je t'ai retrouvée à St Julien de l'Escap où tu as eu le bonheur de vivre auprès de Robert dans votre jolie maison charentaise.
Les années passent trop vite, mais les précieux souvenirs restent vivants.
CHRISTIANE, ma grande sœur, tu resteras toujours dans nos cœurs.
Mayette